C’est surement un business qui attise le plus d’envie en ce moment. La livraison des médicaments aux patients constitue t il  l’avenir des activités annexes de la pharmacie ? Pour l’instant cela semble difficile économiquement. Les modéles proposés semblent répondre à une demande mais les développements sont pour l’instant limité à Paris. Le point de ce nouveau marché.

La Poste a longtemps été le seul acteur présent sur ce marché. Le service semble aujourd’hui ne plus répondre aux attentes des patients. Le cout du service est l’un des obstacles probablement en cause.

Cela a permis l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs. Leur modèle économique est simple : proposer une livraison des médicaments en faisant payer aux patients le cout de la course. Les pharmacies partenaires contribuent également en reversant une commission.

Mais ces nouvelles plateformes en plus d’offrir ce service de livraison permettent de vendre d’autres produits de parapharmacie.

Face à ces nouveaux prestataires, des modèles comme Captain Pharma s’invitent également dans la partie. Adossé à une officine, ce service se différencie par des prestations annexes réalisées par le pharmacien.

Ou alors l’expérimentation de la chaine de pharmacie CVS Pharmacy peut être transposé en France. Un abonnement façon Amazon Premium permet de bénéficier de nombreux services dont la livraison des médicaments

Dans tous les cas, un modèle économique est à trouver pour répondre à la demande des patients d’être livrés de leurs médicaments.

Ces services devront pouvoir se dupliquer au delà de Paris car les besoins sont plus importants en zones moins bien dotées en pharmacie. Tout cela rejoint la problématique du dernier kilomètre bien connue des professionnels de la livraison à domicile

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Attaquer Amazon à son propre jeu est la stratégie employée par la chaine de pharmacie CVS Pharmacie. Les clients de ses officines peuvent souscrire un abonnement pour profiter entre autre de la livraison des médicaments. Ce service mis en place récemment est pour l’instant en phase de test dans une ville américaine. Analyse de ce nouveau concept.

Le marché de la pharmacie est en plein développement. Pour soutenir l’économie des officines en France comme à l’étranger de nouveaux services sont mis en place.

Le patient qui vient chercher ses médicaments sur ordonnance devient de plus en plus un client qu’il faut à tout prix fidéliser.

Parmi les nouveaux services proposés en pharmacie, la livraison des médicaments est surement un marché à surveiller. Différents modèles de business sont possibles (ex : Interview d’Olivier Berthélemy créateur du concept Captain Pharma) pour les pharmacies. Mais il est difficile encore aujourd’hui la bonne formule.

Contrer Amazon en reprenant la concept du Premium

La firme de e-commerce propose à ses clients un service de livraison appelé Amazon Premium.

Ce service a constitué lors de son lancement un véritable bouleversement dans le commerce en ligne. L’acheteur peut grâce à cette option être livré en moins de 24 heures.

CVS Pharmacy a donc repris ce concept pour l’appliquer au marché de la dispensation des médicaments. Pour l’instant, cette activité est limitée à une seule ville américaine et constitue une phase de test du service.

Le contenu de l’offre de CVS Pharmacy : le CarePass

En plus de bénéficier de la livraison des médicaments, le client de cette offre peut également :

• réaliser d’autres achats en ligne en dehors des médicaments ;
• bénéficier d’une assistance téléphonique pharmaceutique pour l’aider à gérer ses traitements ;
• profiter de bons de réduction sur des produits disponibles ;

Une réponse au rachat de PillPack ?

Récemment, Amazon avait mis la main sur la société PillPack (cf notre article). Ce rachat permet au géant américain de s’offrir une porte d’entrée sur le marché tant convoité de la vente de médicaments.

On peut donc penser que l’initiative de CVS Pharmacy est une forme de réponse à cette attaque économique.

Et en France ?

Les officines sont à la recherche de nouveaux développements pour consolider leur activité. Le contexte économique actuel de la santé impose aux acteurs de terrain de rechercher et de mettre en place des services complémentaires. La prestation de livraison à domicile est l’une des possibilités offertes aux pharmacies.

A voir comment la livraison des médicaments va se développer…

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Le décret n°2018-841 autorise les pharmaciens d’officine à mettre en oeuvre de nouvelles activités de conseils et de prestations associées. La finalité de cette évolution est d’améliorer l’état de santé des patients.

5 grandes pistes de développement sont proposées dans le décret visant à ouvrir de nouvelles activités pour la pharmacie.

Ce décret, publié par le ministère de la Santé, va permettre d’aider et de proposer aux pharmaciens dans actions à mettre en oeuvre afin de développer l’accompagnement des malades.

Le texte prévoit 5 orientations qui peuvent faire l’objet d’actions dans les pharmacies :

1. actions de suivi et d’accompagnement : le pharmacien est un acteur majeur dans le parcours des patients. Son action sur la iatrogénie, le bon usage et l’observance sont des activités reconnues. La formalisation devient maintenant un point important. La transmission des informations aux autres acteurs de santé constituent également une priorité ;
2. actions de prévention et de promotion de la santé : les officines sont des lieux connus et fréquemment utilisés par les patients. Le pharmacien doit pouvoir mettre en place des campagnes de sensibilisation sur les problèmes de santé publique. Il est le relais sur le terrain des politiques de santé ;
3. collaborer activement dans le circuit de l’évaluation des médicaments et des dispositifs médicaux : les données recueillies par le pharmacien d’officine peuvent être des sources d’information et d’alerte importantes. Tous les dysfonctionnements signalés contribuent à la vigilance des produits de santé ;
4. dépistage des maladies infectieuses : régulièrement les autorités de santé proposent des campagnes de dépistage dont certaines peuvent être relayées en officine. L’officine doit devenir aussi un lieu de prévention et d’aide ;
5. coordination des soins : le pharmacien est un maillon indispensable de la chaîne de prise en charge des patients. Le travail en réseau s’impose comme indispensable.

Toutes ces pistes de développement sont autant de possibilités offertes aux pharmaciens d’officine. Ces actions deviennent complémentaires de la dispensation des traitements et constitueront surement des possibilités de croissance.

Par contre, aucun élément concernant la rémunérations de ces nouvelles prestations n’est mentionné dans le décret.

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Et si le concept de Télépharmacie devenait aussi une nouvelle pratique de la profession ?

La mise en place de la Télémédecine en France va devenir dans les semaines à venir une réalité soutenue par les autorités de santé et les syndicats professionnels.

Cette nouvelle pratique médicale vise à répondre à une réelle problématique d’offre de soins pour certains patients. Le concept repose sur l’utilisation des nouvelles technologies afin de pouvoir réaliser une consultation à distance.

Pour rappel, les fondements de la Télémédecine sont :

• favoriser le diagnostic, assurer le suivi des patients ;
• permettre la prescription pré et post thérapeutique ;
• pouvoir avoir accès à un avis spécialisé ;
• valider une décision thérapeutique avec le patient et d’autres professionnels …

Face à cette nouvelle pratique médicale, le monde de la pharmacie peut-il également mettre en place un système d’information favorisant la prise en charge médicamenteuse des patients ?

Le concept de Télépharmacie peut être une solution à développer.

La Télépharmacie entre professionnels et patients

Comme la Télémédecine, il est tout à fait envisageable de proposer des consultations pharmaceutiques à distance. Et cela de manière indépendante de l’acte physique de dispensation des médicaments.

Pour répondre à la difficulté à venir dans une pharmacie pour certaines personnes, la Télépharmacie peut être une solution garantissant le conseil associé à la délivrance.

Les médicaments pourraient ensuite être amenés aux patients sous différentes formes.

Bien sur, cette solution peut en premier lieu répondre à une demande de patients isolés ou ayant des difficultés de déplacements.

Cette alternative peut être également une solution pour les périodes de fermeture des officines (nuits, weekend ). Un exemple est proposé dans l’article Le concept Medavail : un kiosque à médicaments

La Télépharmacie entre professionnels

Il existe, dans le domaine de la pharmacie, de nombreux professionnels qui se sont spécialisés dans un secteur particulier ou dans une prise en charge d’une catégorie spécifique de patient.

Face à une difficulté, un pharmacien pourrait également utiliser la Télépharmacie pour pouvoir contacter et échanger sur une problématique. Dans le cadre des activités de conciliation ou des entretiens pharmaceutiques, le recours a un échange direct entre professionnels peut être également une utilisation possible de la Télépharmacie.

La Télémédecine va probablement amener une évolution pour l’accès aux soins de certaines catégories de patients. Le monde de la pharmacie, par ses nombreuses spécificités, pourrait également profiter de cette évolution en matière de santé.

En conclusion, à quand un concept de Télépharmacie ?

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Pour aller plus loin :

Généralisation de la télémédecine en France ,site ameli.fr

La télémédecine, site du ministère de la Santé

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Et si les médicaments étaient disponibles en libre service dans des kiosques accessibles au public ? C’est l’idée qui fait son chemin et développée par l’entreprise Medavail. Elle propose depuis maintenant plusieurs mois des distributeurs automatiques de médicaments. Ce business est en train de s’implanter fortement au Canada avec un croissance constante.

L’idée est simple et répond à un véritable problème de disponibilité des médicaments en dehors des horaires d’ouverture des officines.

Comment le kiosque Medavail à médicaments fonctionne ?

Prés de 500 spécialités peuvent être stockées dans les automates. Cet arsenal thérapeutique  permet de répondre aux demandes les plus courantes.

Les patients peuvent se voir distribuer à la fois des médicaments conseils et des produits sur prescription médicale. Pour ce cas particulier, le patient doit scanner l’ordonnance dans l’automate et renseigner les différents éléments de prise en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles. L’analyse de l’ordonnance est réalisée en direct par un pharmacien et un système d’audio vidéo confidentiel assure le contact avec le patient. La dispensation s’effectue donc sous le contrôle effectif d’un professionnel.

Pourquoi se concept est-il novateur ?

Medavail apporte une solution à la difficulté que rencontre de nombreux patients qui doivent débuter un traitement après une consultation réalisée en dehors des horaires d’ouverture des pharmacies. Ces automates sont donc placés dans des lieux stratégiques tels que par exemple des établissements de santé. Bien sûr, il y a toujours les systèmes de garde des pharmacies mais il peut être parfois compliqué d’y accéder. Ces kiosques permettent de venir compléter l’offre de médicaments les nuits et les week end.

Les 3 atouts de ce business

• la disponibilité : ouverture en continue à tout moment ;
• l’accessibilité : placé à proximité des services d’urgence ou des maisons médicales, le concept offre une réponse rapide aux patients ;
• la réponse à un problème de santé publique : assurer une continuité dans la prise en charge des patients.

Si vous souhaitez découvrir ce concept, rendez vous sur le site https://medavail.com/

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Le monde de la Pharmacie a connu ces derniers jours une nouvelle attaque : le géant du e commerce Amazon a acquis la société PillPack.

Pour resituer le contexte, cette entreprise américaine est spécialisée dans la vente de médicaments en ligne dans plusieurs états.

Elle propose également d’autres services comme le conditionnement en pilulier et une livraison à domicile des médicaments même sur ordonnance. Vous pouvez visiter le site de l’entreprise www.pillpack.com pour y découvrir ce concept pas encore employé en Europe

Toutes ces activités ont donc intéressé fortement Amazon au point d’acquérir totalement la société.

En effectuant cette opération, le géant du commerce en ligne affiche et confirme sa volonté de devenir aussi un acteur majeur dans la distribution des médicaments.

Comme il y a quelques mois avec le rachat  de Whole Foods dans le domaine de la distribution, Amazon souhaite conquérir de nouveaux marchés. Aux Etats Unis, la firme de Jeff Bezos possède déjà des licences pour être autorisée à vendre des médicaments via la plateforme en ligne.

Comment, en France, les acteurs de la Pharmacie doivent réagir ?

Face à ce pas supplémentaire réalisé par Amazon dans la chaîne pharmaceutique, les professionnels de la pharmacie doivent dés à présent se préparer à cette nouvelle concurrence.

Voici quelques pistes à explorer :

• accroître encore plus la présence des officines sur internet : la force d’Amazon est son site internet. Nous avons tous fait l’expérience client sur le site de vente et nous sommes obligés d’admettre que l’outil est formidablement pensé.  Pour qu’un site marche sur internet, il faut proposer une boutique en ligne répondant aux besoins et aux demandes des clients ;
• trouver une organisation permettant la livraison à domicile des médicaments : le service de livraison à domicile est encore trop peu proposé en France. De nombreux freins notamment le coût de la logistique sont encore limitant pour développer ce service qui va intéresser forcément de nombreux patients ;
• dématérialiser l’acte de dispensation des traitements sur ordonnance : pour avoir des médicaments actuellement, le patient est obligé de franchir les portes d’une pharmacie physique. Cette contrainte en temps et en déplacement pourrait être revue. Les outils de « pick and collect » proposés par des officines sont la réponse qu’il faudrait généraliser ;
• développer la préparation unitaire des médicaments pour les malades chroniques : longtemps réservé aux personnes âgées, l’individualisation du traitement est un service à forte valeur ajoutée gage d’observance et de maîtrise des dépenses de santé. Des solutions informatisées permettent aujourd’hui de pouvoir répondre à cette demande de service ;
• rassembler les boutiques en ligne en plateforme afin de mutualiser les moyens : face à Amazon, il va être surement difficile pour des officines d’occuper l’espace internet indispensable pour avoir la visibilité suffisante. Le trafic des moteurs de recherche constitue un facteur clé dans la réussite d’une activité en ligne.

Face à l’envie de plus en plus pressante d’Amazon d’être un nouvel acteur de la distribution des médicaments, la pharmacie possède encore des solutions pour affronter cette concurrence. Des pistes de réflexion et d’action sont à explorer et à mettre en œuvre afin de garder le monopole des médicaments.

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MedTrucks est une entreprise qui propose des unités mobiles médicalisées pour pouvoir aller au contact de patients isolés en terme d’offre de soins. Plusieurs possibilités d’unités mobiles sont commercialisées comme par exemple un service de radiologie ou encore un centre de dialyse.

Sur ce sujet, nous vous présentions dans un précédent article le concept Pharmabus. 

L’idée de ce concept est d’aller au plus prés des patients pour leurs apporter les médicaments. Cela peut être une solution pour maintenir la prise en charge de patient loin des services de santé dont la pharmacie.

Pourquoi ce concept de « pharmacie truck » peut être une opportunité de développement ?

• lutter contre la désertification des offres de soins : même si le secteur de la pharmacie n’est pas touché en France par l’absence de professionnels dans certaines zones, il est important de réfléchir à l’avenir de la profession. La situation économique de certaines officines en monde rural peut laisser entrevoir des difficultés dans le futur ;
• diversifier le service patient : permettre à des patients d’éviter du transport pour aller chercher des traitements peut constituer un argument pour mettre en place cette pharmacie « à domicile » ;
• développer une nouvelle activité : ce service peut apporter une opportunité de croissance pour l’activité d’une officine tout en nécessitant un investissement limité.

Avec ce concept de « pharmacie truck » une nouvelle possibilité d’entreprendre est proposée aux officines. Cette activité devra néanmoins nécessiter des accompagnements.

Tout d’abord, le véhicule devra répondre aux exigences de la réglementation pharmaceutique. D’autre part, des autorisations spécifiques devront très probablement être demandées pour pouvoir dispenser des médicaments en dehors des murs d’une pharmacie.

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La nouvelle a été publiée récemment : certaines officines de Paris pourront afficher sur leur vitrine un label « premiers secours ». Sous l’impulsion de la chambre syndicale des pharmaciens parisiens, les titulaires d’officine formés pourront proposer un accueil pour des soins sans rendez vous.

L’idée est de proposer une solution à l’engorgement des services d’urgences des hôpitaux afin  de les soulager des patients venant pour du conseil voire de la bobologie.

Cette nouvelle initiative, qui vient après le démarrage de la vaccination anti grippale, montre la volonté de la profession à vouloir s’investir dans le parcours de soins des patients.

Cette nouvelle activité pose néanmoins plusieurs interrogations :

• la formation des professionnels : cette nouvelle activité peut constituer une nouvelle approche du métier qui nécessite une compétence complémentaire. Il apparaît alors nécessaire de mettre en place des sessions de formations qui répondent aux exigences notamment des formations DPC. La validation de ces acquis doit être sanctionnée par l’obtention d’un diplôme reconnu ;
• l’harmonisation des pratiques : la création de ce label permet aux patients de pouvoir identifier un professionnel formé. Les conditions d’obtention et d’évaluation des compétences semblent être également un point important ;
• la rémunération : un pharmacien ne peut pas percevoir une rémunération à l’acte mise à part quelques exceptions. Au même titre que la formation, la prise en compte de la rémunération est point important à débattre.

Cette initiative permet d’offrir aux pharmaciens une nouvelle opportunité de valorisation de sa compétence auprès des patients. De nombreuses interrogations sont encore posées sur la mise en place de cette activité. De nouvelles opportunités « support » apparaissent donc possibles.

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Selon le baromètre 2018 réalisé par le site MedAppCare, le pharmacien est un professionnel de santé connecté. Cette étude nous apprend que prés de 3/4 des professionnels de la pharmacie utilisent le numérique dans la pratique quotidienne. Le recours à des applications mobiles santé est également une pratique courante car prés de 60% des pharmaciens utilisent ces outils.

Ces données montrent bien la place occupée aujourd’hui par les technologies connectées dans la pratique professionnelle notamment de la pharmacie.

Petit tour d’horizon des supports connectés mis à disposition des pharmaciens

• Internet : devenu un véritable outil professionnel, l’utilisation d’internet permet de trouver facilement et rapidement de nombreuses sources d’informations. De plus, de nombreuses formalités professionnelles se font aujourd’hui directement en ligne afin de faciliter les échanges ;
• les applications mobiles : comme le montre les résultats du baromètre 2018 publié, les pharmaciens utilisent des applications mobiles au quotidien. Il s’agit le plus souvent d’outils permettant d’aider la pratique ;
• les réseaux sociaux : phénomène ayant envahi en premier la sphère privée, les réseaux sociaux sont devenus de véritable « lieu » virtuel de partage et d’échange ;

• les podcasts : outil encore peut employé en Europe, les podcasts sont de devenu un média à part entiére notamment dans aux Etats Unis et au Canada. Des applications permettent de pouvoir s’abonner à des chaines de podcast afin d’écouter des émissions. Pharmapreneur.fr a sa propre chaine de podcast qui diffuse les interviews réalisées. N’hésitez pas à vous abonner et à écouter le contenu proposé. Rendez vous dans la rubrique Podcast ;
• les médias en ligne : beaucoup de revues professionnelles sont maintenant disponibles en ligne. Cette évolution de l’information permet de réduire les éditions papiers et de transmettre l’information directement et facilement aux lecteurs;
• les eBook : également nouvelle tendance depuis quelques années, les ebook professionnels deviennent de plus en plus sollicités par les acteurs de la pharmacie. La consultation en ligne de ces sources d’informations permet un accès direct aux publications ;
•  la télémédecine : nouvelle pratique en cours de discussion en ce moment, cette nouvelle forme de pratique de la santé va très surement concernée également les pharmaciens. Il s’agit du sujet d’actualité du moment. Retrouvez notre article sur la télémedecine.

Voila quelques exemples d’outils qui permettent à la profession de pharmacien d’être de plus en plus « connectée ». Ces différents éléments sont amenés à se développer encore et de nouveaux supports vont surement venir faire leur apparition d’ici quelques années.

N’hésitez pas à commenter cet article si vous souhaitez ajouter des supports connectés que vous utilisez dans votre pratique connectée

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C’est officiel, le décret d’application a été publié au journal officiel le 16 mars 2018 (Arrêté disponible en ligne) pour la mise en place dans les pharmacies du bilan de médication.

Cette nouvelle activité des pharmaciens d’officine vise à lutter contre la iatrogénie médicamenteuse en ciblant spécifiquement les patients âgés avec plusieurs thérapeutiques prescrites.

Cette nouvelle activité va obliger les officinaux à mettre en place de nouvelles organisations afin de pouvoir accueillir et suivre les patients.

Quelles sont pour les pharmacies les actions à mettre en place pour commencer ces bilans ?

Besoin de formation

Les bilans de médications sont une nouvelle activité en officine basée sur un entretien spécifique et structuré avec le patient. Le professionnel doit arriver à recueillir une liste exhaustive des traitements pris par le patient afin de pouvoir réaliser une analyse précise des thérapeutiques.

De nombreux organismes de formation se sont déjà positionnés sur cette thématique en proposant des sessions spécifiquement consacrées à ces bilans. Vous pouvez consulter les principales structures spécialisées dans la formation en officine.

N’hésitez pas à rechercher des Pharmaciens formateurs ayant une expérience significative de l’officine afin d’avoir une formation basée sur la pratique. Vous pouvez avoir plus de détails dans l’article Pharmacien consultant-formateur en officine

Implication de l’équipe officinale dans cette activité

Cette nouvelle activité va amener le personnel pharmaceutique à intégrer une dispensation ciblée en réalisant un ou plusieurs entretiens avec le patient.

Les autres personnes de l’équipe officinale doivent être également parti prenante de ce projet afin de sensibiliser, recruter et fournir des explications aux patients éligibles.

Un travail de communication interne doit être mis en place au sein des équipes.

Communiquer dans l’officine et à l’extérieur

Le « Faire savoir » devient de plus en plus une priorité en officine afin d’avoir une communication adaptée aux nouvelles sources d’information.

Les patients habituels de l’officine doivent être sensibilisés à cette nouvelle activité à laquelle ils peuvent souscrire. Cette communication ciblée renforce la confiance dans le rôle et la place du pharmacien dans le parcours patient.

Pour aller plus loin vous pouvez lire l’article : Accompagner les pharmaciens d’officine dans leur développement internet

Aménagement des locaux

L’activité des bilans de médications suppose la mise en place d’un espace de confidentialité pouvant accueillir le pharmacien et le patient.

Cette zone de consultation doit assurer une confidentialité vis à vis des autres personnes présentes dans l’officine. Une réflexion sur l’aménagement des locaux peut alors s’avérer nécessaire en étant accompagner de spécialistes de l’agencement d’officines.

En conclusion, la mise en place de cette activité des bilans de médication va devoir être accompagnée pour de nombreuses pharmacies.

De nouvelles organisations sont à mettre en place et à développer auprès des patients éligibles pour cette activité.

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